Billetterie

Le Septième Sceau

Det sjunde inseglet

de Ingmar Bergman , Suède , 1957

Au Moyen-Âge, un chevalier (Max von Sydow), de retour des croisades, rencontre la Mort (Bengt Ekerot) sur son chemin. Commence alors une partie d’échecs, afin de retarder sa fin et de trouver des réponses à ses questions sur la foi…

 

Septieme-sceau-visuel

 

Enfant, pendant que son père, pasteur luthérien, prêchait, Ingmar Bergman observait « le monde secret de l’église, fait de voûtes basses, de murs épais, de parfum d’éternité, de lumière solaire colorée qui tremblait sur l’étrange végétation des peintures moyenâgeuses et des figures sculptées sur le plafond et les murs. » C’est de ces souvenirs que s’inspire le réalisateur du Septième Sceau : « Mon but a été de peindre comme le peintre du Moyen-Âge, avec le même engagement objectif, avec la même sensibilité et la même joie. Mes personnages rient, pleurent, hurlent, ont peur, parlent, répondent, jouent, souffrent, questionnent. Dans mon film, le Chevalier revient d’une croisade, comme, de nos jours, un soldat revient de la guerre. Au Moyen-Âge, les hommes vivaient dans la terreur de la peste. Aujourd’hui, ils vivent dans la terreur de la bombe atomique. Le Septième Sceau est une allégorie dont le thème est fort simple: lhomme, sa recherche éternelle de Dieu, avec la mort comme seule certitude. » (Quest-ce que faire des films?, éd. de l’Étoile).

Le Septième Sceau est un poème philosophique « dans un cadre médiéval, religieux et fantastique, avec épisodes comiques et prolongements métaphysiques » (Bernard Chardère) dans lequel le fantastique fait continuellement intrusion dans le quotidien. Dans un univers terrifié par la peste et la crainte de la fin du monde, Antonius Block croise toutes sortes de figures : bateleurs, paysans, gens d’église, sorcières, pestiférés, visionnaires, catins. Il les regarde avec indifférence ou lassitude, avec doute ou désespoir. Sauf la Mort, figure noire et blême, repoussante et fascinante à la fois, qu’il regarde avec ironie, avec défi.

Le Septième Sceau est une épopée, une quête, éclairée par une flamme intérieure. Le spectateur est envoûté par le souffle mystique qui le traverse. À part l’homme et ce qu’il peut créer de vie et d’amour sur terre, il n’y a rien, que le néant, éclairé par les fulgurances du cinéma de Bergman. Un chef-d’œuvre pour l'auteur, qui va en aligner bien d'autres, et le surgissement d’un homme qui deviendra l’un de ses fidèles, mais aussi l’un des comédiens les plus fantastiques au monde : Max von Sydow.

Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet)
Suède, 1957, 1h37, noir et blanc, format 1.37

Réalisation & scénario: Ingmar Bergman
Photo : Gunnar Fischer
Musique : Erik Nordgren
Montage : Lennart Wallén
Décors : Carl-Henry Cagarp
Costumes : Manne Lindholm
Production : Allan Ekelund
Interprètes : Max von Sydow (Antonius Block), Gunnar Björnstrand (Jöns), Bengt Ekerot (la Mort), Nils Poppe (Jof), Bibi Andersson (Mia), Inga Gill (Lisa), Maud Hansson (Witch)

Sortie en Suède : 16 février 1957
Sortie en France : 11 décembre 1957

Restauration 4K réalisée par Svensk Filmindustri.
Distribution : Carlotta Films

 

Séances
Icone Billet 17ACHAT ma 13 21h15 - Comœdia
En présence d’Abd al Malik 
Icone Billet 17ACHAT je 15 16h30 - Pathé Bellecour
Icone Billet 17ACHAT ve 16 18h30 - Lumière Terreaux
En présence de Didier Allouch

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