Posté le 10.10.2020 à 18h15
Copyright Institut Lumière / Laure Lépine
De Vittorio De Sica à Luca Guadagnino, en passant par Salvo Cuccia. Le cinéma italien n’a pas de secret pour Lucie Beron, 23 ans. Depuis quatre ans, cette étudiante lyonnaise est bénévole au festival. Un visage bien connu des noctambules puisque la jeune femme assurait chaque année plusieurs missions à la plateforme du festival : accueil, gestion des vestiaires et aide au bar. « C’est cette ambiance festive que j’adore ! Avec d’autres bénévoles, on est devenus amis et l’on se retrouve souvent pour faire des quizz cinéma dans un bar de la Croix-Rousse », confie cette étudiante en italien à l’Université Lyon 3. Cinéphile avertie, la jeune vénissiane ne rate jamais une édition du festival du film italien d’Annecy et des « Rencontres autour du cinéma italien », organisées par son département universitaire. En pleine écriture de son mémoire consacré à la représentation de l’homosexualité dans le cinéma italien, Lucie sera à nouveau de la partie cette année : « je vais assurer l’accueil du public à la boutique Pop-up Store Lumière ainsi qu’au Marché international du film classique (MIFC) ». Et pour les festivaliers novices en cinéma transalpin, cette future professeure d’italien a déjà concocté une petite liste de ses coups de cœur : « Le voleur de Bicyclette », « Umberto D. » de Vittorio De Sica, mais aussi « Lo Sambio » de Salvo Cuccia. Les futurs élèves de Lucie sont avertis : « il y aura forcément du cinéma au programme ! »
Avec Mademoiselle Beron, il n’y aura pas d’école buissonnière !
Laure Lépine