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Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages

de Michel Audiard , France , 1968

Rita (Marlène Jobert), collectionne les aventures avec les voyous. Mais après avoir participé à un hold-up, elle se voit privée par Charles (Bernard Blier) de la part qui lui revenait : un million en lingots d’or. Pour répondre à cette muflerie, elle fait appel à sa tante Léontine (Françoise Rosay) qui a, depuis quelque temps, abandonné le milieu, où elle a laissé un souvenir redoutable.

 

FAUT-PAS-PRENDRE-LES-ENFANTS-DU-BON-DIEU-POUR-DES-CANARDS-SAUVAGES-visuel

 

Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages est le premier film réalisé par Michel Audiard. Poussé par l’envie de mettre ses mots en images, le nouveau cinéaste concocte un pastiche de Série Noire, où les hold-up et les règlements de comptes se mêlent à des scènes burlesques hilarantes. Lui qui considérait les dialogues comme sacrés commença à adapter son script aux exigences du tournage. « Quand Georges Lautner me faisait téléphoner pour que je passe au studio changer une virgule, je croyais qu’il voulait me gâcher ma sieste. Eh bien, maintenant, ce n’est pas une virgule que je change, c’est toute une tirade. » (Michel Audiard, France-Soir, 24 avril 1968).

Truffé de trouvailles comiques, le film révèle des personnages savoureusement farfelus, notamment Léontine, la lady-gangster qui vient en aide à sa nièce. Cette dernière est incarnée par une Marlène Jobert encore peu connue, toute en tâches de rousseur, qui fera sensation auprès de la critique et du public.

Le tournage se déroule dans la bonne humeur jusqu’aux bouleversements de Mai 1968. Tous les techniciens se mettent en grève, laissant un plateau désert. Il fallut sept jours de négociations entre l’équipe technique et la production avant de trouver un accord. Le calme revenu, Audiard put terminer son film. Plein de malice, il déclarera à la suite du tournage : « Au début, j’étais affolé par cette fameuse technique. Tellement, qu’un jour je n’ai pas vu arriver la caméra qui faisait un travelling circulaire et qu’elle a failli me renverser. Mais, en fin de compte, tout cela n’est pas sorcier. Comme tout le monde, j’ai eu ma crise de zoom. Maintenant, c’est fini. La virtuosité technique, le public s’en fout. » (Michel Audiard, Le Journal du dimanche, 12 avril 1970).

Virage réussi pour le célèbre dialoguiste, dont le premier film arrive en tête des recettes dès sa première semaine en salles.

Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages
France, 1968, 1h23, couleurs, format 1.66

Réalisation Michel Audiard
Scénario Michel Audiard, Henri Viard, Jean-Marie Poiré
Dialogues Michel Audiard
Photo Georges Barsky
Musique Georges Van Parys, Stéphane Varègues
Montage Robert Isnardon, Monique Isnardon
Décors Jean d’Eaubonne, Raymond Gabutti
Production Gaumont International
Interprètes Françoise Rosay (Léontine), Bernard Blier (Charles le Téméraire), Marlène Jobert (Rita), André Pousse (Fred l'Elégant), Claude Rollet (Tiburce), Paul Frankeur (Ruffin), Robert Dalban (Casimir), Jean Carmet (le superstitieux), Mario David (Jacky)

Sortie en France : 6 septembre 1968

Restauration numérique par Gaumont.
Restauration HD et masterisation 2K effectuée à partir des éléments source chez Eclair

Distribution : Gaumont

 

Séances
Icone Billet 17ACHAT lu 12 17h30 - Pathé Bellecour
En présence d’Eric Guirado
Icone Billet 17ACHAT ma 13 20h - Cinéma Opéra

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