Jean-Pierre et Luc Dardenne, lauréats du Prix Lumière 2020 ont réalisé ce samedi le remake de la Sortie des usines Lumière, premier film de l’histoire du cinéma.
Il connaît toutes les rues de Lyon par cœur, non ce n’est pas le Joe le Taxi, mais Jean-Serge Ribera, chauffeur hors pair qui officie comme bénévole au festival depuis trois ans.
Un programme scolaire comme celui-ci, beaucoup en ont rêvé, le festival Lumière l’a fait. Ce samedi matin, ce sont les élèves du collège Saint-Laurent-de-Chamousset qui vont faire des envieux.
Les « frères » ont invité deux personnes à s’exprimer sur scène, au nom des milliers de précaires de l’hôtellerie, de la restauration, etc. menacés par la situation sanitaire.
Ovationné lors de l’avant-première de son dernier film « Adieu Les Cons », Albert Dupontel a régalé le public de la Comédie Odéon ce vendredi matin lors de sa toute première Master class.
Ce sublime long métrage drapé de poésie mélancolique, devenu culte pour sa fulgurance esthétique et son thème musical entêtant, a permis au cinéaste hongkongais d’accéder définitivement à la renommée internationale.
Poussée par « l’envie d’apprendre », Kenifé Touré, 36 ans, fait son entrée cette année dans l’équipe des bénévoles du festival.
Au cours d’une passionnante masterclass, durant laquelle il a interprété ses plus célèbres compositions au piano, Gabriel Yared a disséqué sa singulière méthode de travail.
Depuis huit ans, le festival Lumière invite des personnes menée en partenariat avec la Préfecture de Région dans le cadre de la Quinzaine de l’intégration.
Tapie dans un vallon encaissé de la Meuse, Seraing, la ville d’enfance des frères Dardenne, cristallise les thématiques sociales qu’ils développent sur l’écran : le déclin industriel, la précarité, l’immigration, etc.
A sa sortie en mars 1952, Fanfan réunit 6,7 millions de spectateurs, reçoit des prix à Cannes et Berlin et lance la vogue du cape et d’épée.
« Allez ! Allez ! Allez ! Vas-y ! Vas le raconter… Hier, j’étais au cinéma ! J’ai vu un super film ! J’ai vu Rambo ! » Par cette suite de petites exclamations scandées de façon hirsute, en jean noir et t-shirt blanc, Albert Dupontel, tout à coup, est apparu sur scène dans les années 1990.
Le Mandat (1968) brosse un portrait sans concession - mais non sans humour - de la nouvelle bourgeoisie sénégalaise apparue dès 1960 avec l'indépendance du pays.
La muse de Jules Dassin, qu'il filma en héroïne survoltée dans Jamais le dimanche, et qui devint ministre de la Culture en Grèce, méritait bien un hommage l'année de ses cent ans.
Dans Charlie Chaplin, le génie de la liberté, Yves Jeuland et François Aymé, se penchent sur la vie du créateur de Charlot. Yves Jeuland raconte ce projet.
Avec une dizaine de présentations, cet inconditionnel d’Audiard ne boude pas son plaisir pour rendre hommage au roi des dialogues.
Avec l’art de manier le verbe et la générosité qu’on lui connaît, le rappeur, auteur et réalisateur Abd al Malik a enchanté les patientes et le personnel de la clinique Saint-Vincent-Saint-Paul.
Michael Kantinti n’a pas hésité une seconde à endosser à nouveau le costume de bénévole cette année : "j’aime le cinéma et par-dessus tout, l’ambiance de ce festival !"
Cette année ils sont deux à recevoir le prix Bernard Chardère : Christine Masson et Laurent Delmas qui animent ensemble le magazine de cinéma On aura tout vu sur France Inter.
Dans une brillante Master Class, Alice Rohrwacher a raconté sa découverte du cinéma et sa foi répétée en « l’indépendance de la pensée ».
A 35 ans, Eve Denamiel a parcouru le monde lors de nombreuses missions de bénévolat. Un engagement sans faille que cette Villeurbannaise met en pratique depuis plus de quinze ans.
La journaliste Anselma dell’Olio s’intéresse dans son documentaire Fellini degli spiriti aux penchants ésotériques du metteur en scène de La Dolce Vita.
Invité d’honneur du festival, le cinéaste danois Thomas Vinterberg est revenu sur son parcours au micro du journaliste Didier Allouch lors d’une Master class tenue ce lundi.
Portée par un marché en plein essor, la restauration des films permet aux classiques de retrouver leur éclat et les salles de cinéma, comme ici au Festival Lumière.
Pour sa première année en tant que bénévole du festival, Olivia Allard, 27 ans, multiplie les missions.
En 1979, le compositeur franco-libanais se voit confier par Jean-Luc Godard la musique de Sauve qui peut (la vie), son nouveau projet de long métrage. Une collaboration qui va lancer sa carrière au cinéma et influencer sa méthode de travail.
Il a joué en anglais, en espagnol et en français. Viggo Mortensen, qui a présenté dimanche soir Falling, son premier film en tant que réalisateur, a donné sa Master Class à la Comédie Odéon dans toutes ces langues.
Devant un public venu en nombre ce dimanche matin, Jacques Audiard a rendu hommage aux complices de son père. A commencer par l’écrivain Albert Simonin.
A l’occasion de la séance famille organisée ce dimanche, les petits cinéphiles et leurs parents se sont bidonnés devant les cascades et les gags du plus célèbre des duos comiques.
Pour Stéphanie, certains rêves sont devenus réalité au festival : « mon meilleur souvenir est une rencontre inattendue avec l’une de mes actrices préférées, Tilda Swinton.
Extraits de films, surprises, énergie électrique : sous la Halle Tony Garnier, joie et glamour ont marqué l’inauguration de la 12e édition du festival Lumière.
Jean-Pierre Boiget, directeur d’exploitation chez Studiocanal, décrypte les enjeux qui ont entouré la restauration du long métrage mythique de Jean-Luc Godard et de la Nouvelle vague.
« Il ne faut surtout pas dessiner d’après une photo » est un conseil donné par le génie de l’animation, et fondateur du studio de cinéma japonais Ghibli.
Dans 125 rue Montmartre (1959), Gilles Grangier et Michel Audiard - auteur des étincelants dialogues du film - embarquent Lino Ventura dans un polar social extrêmement maîtrisé.
D’actrice convoitée à cinéaste et productrice engagée, la Britannique a embrassé une trajectoire singulière qui a ouvert la voie aux femmes au sein du patriarcal Hollywood de l'après-guerre.
Le cinéma italien n’a pas de secret pour Lucie Beron, 23 ans. Depuis quatre ans, cette étudiante lyonnaise est bénévole au festival.
Les grandes projections à Lumière nous invite à entrer dans les univers amples de cinéastes de sensibilités différentes qui ont un point commun : ils savent occuper les grands espaces.
Réalisé en 1976, trois ans avant la révolution islamique, The Chess of the Wind met en scène une société iranienne à bout de souffle.
La qualité de silence de La Belle Noiseuse est remarquable, il dit tout du travail entre le peintre et sa modèle, entre la main et le pinceau.
"I'm sorry, that's the way things are", "désolé, les choses sont ainsi faites", voici le leitmotiv de The Strange Affair of Uncle Harry, réalisé par l'allemand naturalisé américain Robert Siodmak.
En 1975 sort un film d'époque, en noir et blanc, se déroulant dans une petite communauté d'émigrés juifs parlant yiddish : Hester Street.
Ce film-là ne ressemble à aucun autre. Il déjoue tout ce que l'on pourrait imaginer sur un tel sujet réalisé en cette fin des années 60.
Intelligemment ironique avec son héroïne méchamment fatale appelée Felicitas, La Chair et le Diable est d'une force érotique qui ne cherche jamais l'esquive, mais redouble d'imagination symbolique.
La séduction sans passer par des mots, c'était un défi du cinéma muet. C'est celui du cinéaste Jacques de Baroncelli avec La Femme et le pantin (1928).
"Mon frère. Je ne pourrais pas faire ce film sans lui et lui ne pourrait pas le faire sans moi" écrit Luc Dardenne dans les années 2000.
« Je suis contre la discipline », c'est aussi le mantra caché derrière chaque personnage incarné par Sabine Azéma.
En trente six ans de carrière et plus d'une cinquantaine de films, le corps fin et les cheveux maniables dans tous les sens de Viggo Mortensen ont adopté pas mal d'identités.
Chromosome 3, The Wicker Man, et Pique-nique à Hanging Rock forment trois voyages dissemblables dont le point commun est la folie non apparente des sociétés occidentales.
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